DOSSIER DE PRESSE
MARCHE AU PAYS RÉEL
un film de Marie-France L'Ecuyer
Documentaire | 89 minutes | 2025
NORTH OF OURSELVES
Langue: Français, anglais, inuktitut avec S-T français
tournage: 4k - couleur
ratio scope | Son 5.1
DCP - ProRes - H264
pays de tournage: Canada (Quebec)
pays de l’action: Canada (Quebec)
#expedition #quebec #premieresnations #inuits #rencontre #nord #territoire
Informations techniques
Logline
Au cœur de l’hiver, deux aventuriers entreprennent la traversée intégrale du Québec, tout en s’interrogeant sur sa géographie, tant physique qu’humaine.
Synopsis
En tentant de rallier le sud du Québec à son point le plus au nord, à vélo et en ski, les aventuriers Samuel Lalande-Markon et Simon-Pierre Goneau explorent non seulement l’immensité gelée du territoire, mais aussi le lien complexe que les Québécois entretiennent avec celui-ci. Leur périple les mène d’abord sur les grandes routes nordiques, construites pour faciliter l’accès aux ressources naturelles, puis dans les étendues blanches d’Eeyou Istchee et du Nunavik, où ils rencontrent des membres des communautés crie et inuite. Au fil de leur expédition de près de 3 000 km, le pays se révèle à eux dans toute sa splendeur et son impétuosité, devenant peu à peu moins abstrait, plus réel.
Principaux intervenants
Samuel Lalande-Markon et Simon-Pierre Goneau
FESTIVALS: Prix et sélections officielles
30e Festival de films francophones CINEMANIA - Montréal, Canada / novembre 2024
21e Inkafest Mountain Film Festival - Arequipa, Pérou / octobre 2025
3e Festival Objectif Aventure - Montréal, Canada / décembre 2025
RÉALISATRICE - BIO
Réalisatrice et photographe documentaire, Marie-France L’Ecuyer s’intéresse particulièrement à la relation entre l’humain et son environnement. Sensible à la beauté des grands espaces à l’état sauvage, son œuvre questionne notre rapport au territoire et explore la dimension intérieure de l’aventure. Elle a produit et réalisé les courts métrages Territoire intérieur (2021) et Uapishka (2023), sélectionnés dans plusieurs festivals de films, en plus d’avoir signé la réalisation et la direction photo de la web-série documentaire La Virée du Saint-Laurent (2022). Son premier long-métrage documentaire, Marche au pays réel, prendra l’affiche en 2025.
MOT DE LA RÉALISATRICE
Si Marche au pays réel suit les pas de deux protagonistes à travers les jalons d’une expédition hivernale sans précédent, c’est avant tout pour laisser le territoire s’imposer comme personnage central, cœur battant du récit. On le contemple à hauteur d’homme, à travers le regard que posent les deux aventuriers sur lui, au sein de distances vertigineuses. Né à l’intersection du monde de l’aventure et de la pensée essayistique, ce documentaire questionne notre rapport à la nordicité. Il émane d’un profond désir de renouer avec le territoire québécois dans toute son immensité, ses transformations silencieuses, sa réalité sensible et complexe.
Le Québec est vaste, faut-il le rappeler – la France y entre trois fois –, et il demeure largement méconnu. Le tracé des frontières actuelles remonte à une centaine d’années, mais la majorité des Québécois, qui vit au sud dans la vallée du Saint-Laurent, entretient peu ou pas de lien avec le Nord, si ce n’est par les ressources naturelles qui y sont exploitées. Cette vision abstraite et réductrice – voire absente – témoigne d’un effacement symbolique, où le Nord existe davantage comme concept géographique que comme réalité concrète, vivante et habitée.
Ce film ne trahit pas la distance : il donne à contempler chacune des étapes de cette périlleuse aventure. Mais il donne aussi la parole à des membres des communautés autochtones – Cris d’Eeyou Istchee et Inuits du Nunavik – qui sont porteurs d’un autre regard sur le monde. Ainsi, en scène d’ouverture, un chasseur de phoque de la communauté d’Ivujivik nous enseigne les vertus de la patience. Il nous invite à observer longuement la pointe de son harpon pour y voir surgir la beauté.
Cette beauté, elle repose dans le paysage intérieur qui réside au sein du territoire physique – ce qu’on pourrait appeler le « réel ». C’est ce que j’ai tenté d’exprimer en alternant les scènes d’action et d’entretiens avec d’autres, plus contemplatives, où le Nord se déploie dans toutes ses nuances de blanc. La narration, empreinte de poésie, est écrite au « nous », parce qu’elle inclut non seulement la voix des protagonistes, mais aussi celle de tout le peuple québécois qui, je l’espère de tout cœur, sera ému et traversé par ce territoire comme je l’ai été.
« Le territoire circonscrit les frontières de qui nous sommes », dit le narrateur à la toute fin du film. Je crois profondément que le pays proche est aussi le nôtre. Il ne suffit que d’emboîter le pas pour découvrir que le Nord n’est pas si lointain et qu’il a tant à nous raconter.
Filmographie de la réalisatrice
Marche au pays réel | feature film (2024)
Uapishka | short film (2023)
La Virée du Saint-Laurent | web serie (2022)
Territoire intérieur | short film (2021)
Équipe
Réalisation – Marie-France L’Ecuyer
Scénarisation – Samuel Lalande-Markon et Marie-France L’Ecuyer
Montage – Jean-Pierre Demers
Production – Serge Desrosiers
Direction de la photographie – Marc-André Bilodeau
Son – Thibaut Quinchon
Conception sonore – Jérôme Boiteau
Musique originale – Pierre-Yves Martel
Narration – Sébastien Ricard
Production déléguée – Roxanne Geoffroy
Protagonistes – Samuel Lalande-Markon et Simon-Pierre Gonneau
Participation – Jean Désy, Zebedee Nungak, Noah Sheshamush, Davidee Niviaxie, Passa Mangiuk et Adamie Kalingo
Contact
Distribution et ventes internationales
Eric Seguin
Responsable de la distribution















